"Entraînement" Ryosuke vs Hanawa

Le son du réveil dira Ryosuke de son profond et paisible sommeil. Il regarda l’heure. L’aiguille indiquait quatre heures du matin. Il se leva et ouvrit les rideaux de sa petite chambre. C’était la première nuit qu’il passait à Kiri en tant que responsable. Les rayons du soleil se reflétaient sur la magnifique pleine lune de ce mois de novembre. Il entra dans sa salle de bain, se décrassa et s’habilla de son habituel T-shirt blanc et de son pantalon. Il prit un coteau petit déjeuné car dans deux heures, déjà, un combat l’attendait avec Hanawa Kyoden, un ANBU du Kazekage. Cela allait lui permettre à Ryosuke s’il avait vraiment l’étoffe d’un meneur pour ca magnifique village. Propre, habillé et rassasié il alla chercher Kitetsu ainsi que Shuusui qu’il rangeait toujours à côté de sa table de chevet. Il resta un instant dubitatif devant ses deux katanas qui étaient bien plus que des armes pour lui. En effet celles-ci l’avaient accompagné depuis sa tendre enfance et c’est le seul souvenir qu’il lui reste d’un être cher à ses yeux. Il partit en direction de l’académie du pays de la brume. Les feuilles jonchant le sol formaient un magnifique tapis couleur émeraude. La rosée du matin était encore présente sur les feuilles des arbres ainsi que l’herbe semblant à des paillettes scintillant à la lumière de la lune qui commençait quand à elle à s’effacer pour laisser sa place au soleil. C’était un magnifique spectacle qui s’offrait là à Ryosuke. Il arriva à l’académie de son village, l'académie où les jeunes espoirs étaient formés, qu’il était cinq heures et demies. Il attendit donc son adversaire une demi-heure, continuant à admirer la vue, les oiseaux qui se réveillaient et se mettaient à chanter. A six heures pile Hanawa se présenta, paré à se livrer à un terrible « entraînement ». Ryosuke prit alors la parole le premier :

« Bonjour chère Hanawa. Ca va ? ca n’a pas été trop dur de te lever ? »

"..."

"Très bien je propose qui nous commencions sans perdre de temps"

Ryosoke, le Mizukage, fit un bon en arrière, s'éloignant de son adversaire. Le jeune Takahashi posa lentement ses mains sur ses deux fourreaux. L'instant suivant le chef de Kiri examina l'Anbu, cherchant la faille dans sa guarde finalement il prit l'initiative et se lanca en premier. Il se positia dans la position du "lai" et chuchota Iaï Rashômon. Le coup partit en une fraction de seconde. Ca y était un combat acharné mais pas à mort venait de commencer.

Je ne sais pas pourquoi j'étais convoqué dans un tel endroit. D'abord Kiri puis son académie. J'avais reçu cette convocation comme chaque jours, sur la table ou je mangeais. Le rendez vous était tôt, voir très tôt. Sa ne me gênait pas mais voyager de nuit changerai mon rythme de sommeil et je finirais au bout un peu plus fatigué qu' habituellement.
A minuit exactement, posté sur une des dunes du sable du pays du vent. Je me mis en route. Derrière mon dos, miroité la lune, pleine, illuminant le sable sous mes pas. Je n'aime pas Kiri, la dernière fois que j'y suis passé j'ai eu des ennuis. L'arrogance des ninjas de la bas semble sans limite. Mais on ma dit que le Kage avait changé et qu'un nouvel homme dont je ne connais pas encore le nom tenait place désormais. Le simple fait de voir que je pouvais traverser la frontière à l'aide d'un simple mot signé par l'administration de Suna laissait voir un changement de l'hospitalité qu'a ce pays. Je continuais ma longue marche, le dos aux étoiles. J'ai réussi à voir une ou deux étoiles filantes. J'ai entendu des rumeurs sur le fait qu'il fallait faire un voeux à ce moment et qu'il se réaliserai. Malheureusement, aujourd'hui, je n'en ai aucun à formuler et pour moi ce n'est pas plus qu'une distraction.
D'après la convocation, je devais être à six heure à tel endroit. Je ne savais pas ou étais le village caché et vu l'heure qu'il devait être, il m'était impossible de demander un quelconque renseignement.
J'ai juste suivi mon instinct et je me suis dis que par je ne sais quel chance je finirais par atteindre le village. C'était bel et bien le cas, mais pas vraiment par la chance. A force de marcher sans but, j'eus dans l'idée de me poster sur l'endroit le plus haut que je voyais et d'y regarder l'horizon. Et je vis le village par ces étonnantes structures qui était différentes à ce que j'avais vu depuis la.

"Ce n'est pas trop tôt..."

Je finis par entrer dans le village. Les rayons du soleil, qui ce levait, se glissaient au milieux des bâtiments. Je demanda aux gardes de la porte du village de m'indiquer ou était l'académie. Ils semblaient surpris. Sûrement par mon accoûtrement et ensuite par le fait de connaitre l'endroit ou je voulais me rendre. Je sentis même un regard de méfiance mais on m'indiqua le chemin à suivre et je m'y rendis.

Sur place, j'entrai dans une salle. L'horloge posté en haut du mur indiquait six heure. J'étais bel et bien à l'heure. Mais je ne savais pas encore ce que je faisais la. Je fus pris de court dans mon interrogation par un homme à la chevelure bleue.

« Bonjour chère Hanawa. Ca va ? ca n’a pas été trop dur de te lever ? »

Comment connaissais t-il mon nom?

".........."

"Très bien je propose qui nous commencions sans perdre de temps"

L'étrange personnage fit un bon en arrière. Il était maintenant à une certaine distance de moi, on pouvait presque dire que moi j'étais à un bout de la pièce et lui à l'autre bout. Quelques secondes s'écoulèrent puis il prit une position qui m'était inconnu. Derrière mon masque, mon visage prit une allure un peu plus stricte. J'entendis un chuchotement puis l'homme se précipita vers moi les sabres prêt à tout trancher sur leur passage. Tout se joua pendant un temps extrêmement court. Juste le temps que je puisse contre-attaquer.

"Suiton, Mizu bunshin no jutsu"

J'échangea ma place avec l'un de mes clones aqueux qui subit le coup à ma place et ce transforma en flaque d'eau. Huit autre prirent place autour du sabreur. Mon attaque n'avait pas but d'être agressif en quoi que ce soit mais juste d'observer et de comprendre la situation. J'étais parmi ces clones, je me demandais bien ce qui allait ce passer désormais.

A la vue de Ryosuke fonçant en ligne droite sur lui, prêt à tout trancher les deux sabres aux mains, L’Anbu se substitua avec l’un des clones qu’il venait de concevoir le moment même. Celui-ci à peine détruit que huit autres vinrent se poster autour de Ryosuke Le mizukage s’arrêta et pendant quelques instants il examina la situation avec logique. Il était désormais entouré de huit clones aqueux dont il ne savait pas lequel était le vrai. Il ne savait en réalité même pas si l’original se trouvait parmi les nombreuses copies qui le cinglaient. Elles étaient parfaites, il n’y avait aucune différence qui pouvait marquer la différence de l’une par rapport aux autres. Il ne pouvait pas non plus fuir, car avec les seize yeux, il n’y avait aucun angle mort présent, il était donc coincé. Ryosuke se sentait transpercé des regards qui se cachaient derrière les masques. La seule solution était de les affronter avec une attaque de champ, une attaque directe, de front. Parmi sa panoplie de techniques il décida d’en fusionner deux. Il se mit directement à la préparation de la première partie de son plan: il insuffla du chakra raiton à Kitetsu, augmentant ainsi son pouvoir tranchant et provoquant chez celui qu’il touche une décharge. Dans Shuusui, il mit de son chakra fuuton aiguisant ainsi la lame, la rendant encore plus tranchante qu’avec la nature raiton. Ensuite il décida qu’il lancerait son Takanami pour pouvoir conserver le maximun de son chakra. En effet cette technique étant un simple mouvement corporel, elle ne demande aucune autre ressource extérieure. Les préparatifs était maintenant prêt, Shuusui et Kitetsu chacun contenant le chakra leur correspondant. Kitetsu se mit à émettre des intincelles et lorsque l’on regardait Shuusui on voyait l’air devenir légèrement flou sur ses cotés. Ryosuke exécuta alors plusieurs rotations sur lui-même, tendant les bras pour toucher un maximum d’ennemi c'est-à-dire huit. On pouvait entendre ses deux sabres trancher l’air de toutes parts, une feuille qui était en train de tomber se fit prendre et il n’en ressortir que des confettis coupés d’une manière grossière. Comment le ninja de Suna allait-il maintenant réagir ?

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